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L’Enfant au chat

Ainsi commence le nouveau roman de Torey Hayden, une histoire fascinante traitant d’interactions familiales, de perturbations émotionnelles et, finalement, de créativité.

Conor, âgé de neuf ans, arrive dans la salle de jeux créatifs du pédopsychiatre James Innes avec le diagnostique d’enfant « autiste ». Sa mère, Laura, un écrivain énigmatique et distant, ne sait que faire de lui. Son père, propriétaire d’un ranch, en cours de divorce avec Laura, ne remarque rien de spécial chez Conor.

Morgana, sa petite sœur âgée de six ans, est convaincue qu’il voit des fantômes.

James, peu à peu convaincu que Conor n’est pas autiste, est plongé dans le monde étrange des « choses que les chats savent » imaginé par Conor, avant que Morgana ne lui raconte les histoires de son ami le « Roi Lion ».

Mais James est plus attiré encore par le monde de Laura, un monde qui est d’abord celui d’une femme seule et plutôt difficile, puis il découvre celui créé par son imagination, un monde monté de toutes pièces mais criant de vérité et peuplé de personnages si banals qu’il est difficile de savoir si ils sont réels ou imaginaires.

C’est un roman à multiples facettes, riche, magnifiquement écrit, un véritable cadeau, spécialement pour ceux qui aiment réfléchir à ce qu’ils ont lu une fois la dernière page tournée.

– Carol Thorson

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Le garçon était si pâle que l’on aurait pu penser que c’était un fantôme. Un spectre. Un être sans substance qui disparaîtrait sans laisser de traces.
Ses cheveux étaient de la couleur du clair de lune, très fins et très raides, et sa peau laiteuse était translucide, comme de la cire. Il était si pâle que de loin il paraissait n’avoir ni cil ni sourcil et cette singularité ne faisait que souligner son apparence éphémère.

«- Miaou ?, disait le garçon.
– Bonjour Conor, répondait James, Entre !
– Miaou ? »

Notes de l’auteur

TOREY souligne que, malgré le fait que cette histoire soit totalement imaginée, elle l’a écrite pour explorer sa propre expérience de créativité. Elle a eu une imagination débordante tout au long de son enfance, exactement comme Laura dans le roman, et ce, jusqu’à ce qu’elle ait atteint une vingtaine d’années. Comme Laura, elle avait une propension à « rendre les gens dingues » lorsqu’elle était adolescente en inventant des histoires et des personnages et en les « testant » dans la vraie vie pour voir s’ils étaient réalistes.

L’ENFANT AU CHAT n’a pu être publié en anglais. Lorsqu’il a rejeté le manuscrit, son éditeur lui a expliqué que la raison était que le livre ne correspondait à aucun genre existant. En fait, cela s’apparentait « trop » à un roman. C’est pourquoi, le roman a tout d’abord vu le jour en Suède, puis en Italie une semaine plus tard, et en Finlande. « Désormais disponible en japonais et en français, c’est un best-sellers dans tous ces pays »